En charge des Affaires étrangères dans le gouvernement Philippe, le ministre breton reconsidère ses positions politiques. Il attend les prochaines décisions du Parti Socialiste pour faire savoir si il reste, ou si il se réoriente.
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian n'a pas exclu vendredi de quitter le Parti socialiste (PS) d'ici la fin de l'année.
Je vais vérifier les orientations du PS à la fin de l'année. J'ai payé ma carte au début de cette année comme tout un chacun
a-t-il déclaré sur RTL.
Interrogé sur la possibilité qu'il rejoigne le parti d'Emmanuel Macron, La République en marche (LREM), il a répondu : "Vous le verrez". Mais il a réitéré qu'il prendrait sa décision "en fonction des orientations" du PS.
Jean-Yves Le Drian est un des deux seuls poids-lourds issus du PS au sein du gouvernement d'Edouard Philippe, avec le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. Il est aussi, avec Annick Girardin (Outre-mer), l'un des deux seuls ministres à avoir survécu au changement de locataire à l'Elysée.
Sous l'étiquette rose, le Lorientais a été notamment maire de sa ville natale de 1981 à 1998 puis président du conseil régional de Bretagne entre 2004 à 2012 et 2015 à 2017.
Dans l'attente de la reconstruction du PS
Pendant cinq ans, il a été ministre de la Défense de François Hollande (2012-2017). Les "motions" ou textes d'orientation du PS seront déposées le 29 janvier et le premier secrétaire du parti sera désigné le 29 mars, avant un Congrès les 7 et 8 avril à Aubervilliers. Pour l'heure, le seul candidat déclaré est le député Luc Carvounas. L'ancien ministre Stéphane Le Foll réserve sa décision. Le nom de Najat Vallaud-Belkacem circule avec insistance.