Il y a trois ans, le maire de Sarzeau a découvert une lettre adressée à une femme décédée. Avec, pour adresse, celle du cimetière où repose la défunte.
"Tombe 24, rangée E, rue du Cimetière", c'est textuellement l'adresse qui était inscrite sur une lettre émanant des impôts et destinée à une habitante, décédée, de Sarzeau (56). "Il peut arriver que les personnes décédées reçoivent elles-mêmes une lettre des impôts, confie David Lappartient, maire de Sarzeau. Mais le plus étonnant, c'était quand même l'adresse !" s'amuse-t-il.Le maire de Sarzeau, David Lappartient, a reçu lui-même cette missive dans sa propre boîte aux lettres. "Ne sachant pas à qui délivrer cette lettre, la Poste l'a confiée à la mairie qui, ne sachant pas non plus quoi en faire, me l'a déposée dans ma boîte aux lettres", sourit le maire. Par la suite, M. Lappartient la retourne finalement aux impôts.
"Une farce"
Cité par Ouest France, le trésorier-payeur général de Sarzeau dédouane les services de l'État : "Ce n'est pas un fonctionnaire qui aurait pu faire cela. Je vois mal quelqu'un de censé l'écrire", affirme-t-il.Hypothèse plus plausible : il pourrait s'agir d'une "farce d'une personne qui a fait ce changement d'adresse", de "l'un des héritiers qui ne voulait pas payer la taxe foncière", conclut-il.