Après 48 heures critiques dans le Nord de la Bretagne, l'épisode de pollution atmosphérique sera fini mardi, indique Air Breizh. Les recommandations sanitaires particulières ne prendront plus effet. De là à dire que l'air sera pur...
L'air sera un peu plus respirable mardi en Bretagne.Selon Air Breizh, l'organisme agréé par le ministère chargé de l'Environnement pour la surveillance de la qualité de l'air en Bretagne, les indicateurs devraient repasser à 5/10 dans les grandes villes bretonnes (6/10 à Brest) ce qui correspond à une qualité d'air "moyenne à médiocre".
Pic de pollution lundi
Depuis dimanche, le Nord de la région connait un épisode de pollution de l'air par les particules fines dont le pic a été atteint ce lundi avec des indices de 8/10 sur la façade Manche et 7/10 pour le reste de la Bretagne soit une qualité d'air jugée "mauvaise à très mauvaise".
En Bretagne, le seuil d'alerte de pollution aux particules fines a déjà été dépassé en mars 2016 dans les quatre départements.
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© Air Breizh
L'anticyclone, synonyme d'absence de vent et de pluie, explique en grande partie cet épisode alors que les polluants émis par le chauffage, notamment au bois et le transport routier s'accumulent.
Cela a conduit les préfectures du Finistère et d'Ille-et-Vilaine à activer une procédure d'information-recommandation dans leurs départements.
Malgré la légère amélioration annoncée pour mardi, Air Breizh rappelle que "la pollution atmosphérique a des effets sur la santé principalement en dehors des épisodes de pollution. Agir au quotidien par un comportement adapté contribuera à améliorer la qualité de l'air extérieur et intérieur."
Des transports en commun gratuits ?
De son côté, le comité Guingampais de la Gauche Indépendantiste réclame, à travers un communiqué, "que les transports publics régionaux (TER et autocars) soient gratuits [durant] toute la durée de l'épisode de pollution et qu'ils en soit de même sur toutes les lignes de transports en commun départementales. Ce type de mesures incitatives existent dans les métropoles comme Rennes en cas d'épisodes polluants comme celui que nous subissons, elles sont transposables partout en Bretagne."