Ce mercredi soir, quelque 200 personnes ont défilé à Rennes, à l'appel du collectif "Féminismes", pour appeler au boycott de la chaîne de restauration rapide Bagelstein. Les manifestants dénoncent le marketing "sexiste et raciste" de la marque.
Parti du centre historique de Rennes, le cortège de 200 personnes a rejoint le restaurant Bagelstein, placé sous bonne garde, pour dénoncer le marketing "sexiste et raciste de la marque".
Eh dis donc @Mrbagelstein très drôle de faire de la com' sur les agressions sexuelles de #Baupin ! pic.twitter.com/3xrtuCL9E6
— Mince, t'es grosse ! (@G_A_E_L_L_E_) 3 juin 2016
Durant dix minutes, les manifestants ont scandé des slogans contre Bagelstein et les forces de l'ordre, avant de sillonner pendant une heure, sans heurt, les rues piétonnes pour distribuer des tracts.
EN DIRECT sur #Periscope : Rennes manif Bagelstein https://t.co/i3zg0ZNc9W
— Anthony Gonzalez (@AnthoGonzalez56) 8 juin 2016
Ils dénonçaient également l'incarcération de quatre jeunes hommes condamnés le 28 mai à des peines de un à trois mois de prison ferme pour "violences en réunion lors de manifestation sur la voie publique", après une altercation avec le gérant rennais de Bagelstein.
Une pétition circule actuellement sur internet pour demander l'amnistie de ces quatre personnes. Le collectif de défense de ces jeunes dénonce "une sanction pour l'exemple. Certainement, le juge n’a eu de cesse de ramener cette altercation sur le registre de 'Violences en réunion dans le cadre de mouvements sociaux', rejetant les arguments de la défense ce qui alourdit de facto les peines."
Une pétition circule actuellement sur internet pour demander l'amnistie de ces quatre personnes. Le collectif de défense de ces jeunes dénonce "une sanction pour l'exemple. Certainement, le juge n’a eu de cesse de ramener cette altercation sur le registre de 'Violences en réunion dans le cadre de mouvements sociaux', rejetant les arguments de la défense ce qui alourdit de facto les peines."
Excuses
La chaîne a par ailleurs présenté mercredi ses "sincères excuses" concernant une publicité "incomprise" faisant référence à l'affaire Denis Baupin, et qui a suscité la polémique et une plainte des "Chiennes de garde".
L'enseigne, spécialisée dans la vente de bagels, précise avoir retiré cette publicité de tous ses supports. Dans un communiqué, elle a déclaré faire son "mea culpa : nous présentons nos sincères excuses à celles et à ceux qui auraient pu s'en sentir [...] froissés. C'était une erreur", a déclaré Bagelstein.
"Nous sommes viscéralement attachés aux valeurs humaines et aux libertés individuelles, que nous partageons avec l’ensemble de nos franchisés", conclut-elle.
L'enseigne, spécialisée dans la vente de bagels, précise avoir retiré cette publicité de tous ses supports. Dans un communiqué, elle a déclaré faire son "mea culpa : nous présentons nos sincères excuses à celles et à ceux qui auraient pu s'en sentir [...] froissés. C'était une erreur", a déclaré Bagelstein.
"Nous sommes viscéralement attachés aux valeurs humaines et aux libertés individuelles, que nous partageons avec l’ensemble de nos franchisés", conclut-elle.