Gilles Pennelle, président du groupe Front national au Conseil régional de Bretagne, a tenu à faire une mise au point suite à la déclaration de Marine Le Pen
qui souhaite une suppression des régions. Selon lui, la Bretagne ne va pas disparaître.
"La volonté de suppression de la Région en tant qu’entité administrative ne doit pas être interprétée comme la disparition de la Bretagne, des Pays de la Loire ou de la Normandie en tant que Régions historiques mais bien en tant qu’échelon administratif dans un souci d’économies financières, de promotion de la démocratie locale et de cohérence d’action dans les politiques publiques" déclare Gilles Pennelle.
Le président du groupe Front national au Conseil régional de la Bretagne a souhaité faire "une mise au point pour éviter les caricatures" suite aux déclarations de Marine Le Pen.
Invitée de Jean-Jacques Bourdin ce mardi 3 janvier, la Présidente du Front national et candidate à l'élection présidentielle de 2017 a déclaré vouloir supprimer les régions pour "organiser la France autour de trois strates : les communes, les départements et la Nation".
« Je veux organiser la France autour de trois strates : les communes, les départements et la Nation. » #BourdinDirect pic.twitter.com/r1EV2ubbyY
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 3 janvier 2017
"Remettre la France en ordre"
Dans un communiqué, Gilles Pennelle a précisé que "la Bretagne n’a pas attendu la création du Conseil Régional en tant que collectivité locale en 1986 pour exister. Elle est le fruit d’une histoire, de traditions, d’une culture et d’une identité que seul le Front National défend".Pour développer les propos de Marine Le Pen, le président du groupe Front national au Conseil régional de la Bretagne indique que "la suppression de l’échelon régional correspond à une volonté de réhabilitation du département et de ses compétences historiques, ainsi que d’une rationalisation de la répartition des compétences. A titre d’exemple, il est farfelu d’imaginer que les lycées soient de la compétence régionale alors que les collèges sont de la compétence départementale".
Gilles Pennelle conclut en disant que "la baisse du nombre d’élus, de fonctionnaires territoriaux, simplification administrative et économies sont les recettes pour remettre la France en ordre".