1975. Nicolas Peyrac a 26 ans. Il est étudiant en 5e année de médecine à Paris, et il s'ennuie. Un jour pendant un cours de neurologie, il pense à son père qui lui a dit que c'était en risquant de rater sa vie qu'on avait des chances de la réussir. Et sur les bancs de fac, il écrit un tube.
En 1975, Peyrac est donc encore étudiant mais ce n'est pas son premier 45 tours. Un an plus tôt, il a même déjà fait la première partie de Mouloudji à Saint-Brice en Cogles près de Fougères, la commune où il a passé une partie de son enfance, chez son père, médecin de campagne.
Si Nicolas a le goût de l'écriture, c'est d'ailleurs grâce à lui, son père, qui a longtemps rêver de devenir écrivain, et qui l'a toujours encouragé à accomplir ses rêves. Et Nicolas va donc tenter sa chance dans la chanson.
Tout en poursuivant ses études de médecine comme lui demande sa mère, il écrit, compose des centaines de titres. Les premiers succès vont venir en 75. Avec "So far away" au printemps, Et puis "Et mon père" à l'automne
Peyrac va décrocher un disque d'or, stopper ses études de médecine, et opter définitivement pour la chanson. Mais on sent déjà à l'écoute d' "Et mon père" qu'il n'est pas complètement à son aise dans un milieu du show biz qui fait la part belle à l'argent, l'artifice.
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