Dans un rapport publié le 18 mars, l'Observatoire national de fin de vie (Onfv) observe que 60% des français décédent à l’hôpital. Véritable paradoxe quand on sait que la grande majorité des français souhaiterait passer leurs derniers instants chez eux.
Selon un sondage récent (IFOP, 2010), 81% des français déclarent vouloir « passer leur derniers instants chez eux ». Mais vouloir « finir sa vie chez soi » n’implique pas forcément de « mourir chez soi » : il est assez courant d'ailleurs que les personnes malades changent d’avis et demandent l'hospitalisation en dernier recours.
Lorsqu’une personne en fin de vie souhaite rester ou rentrer chez elle après une une hospitalisation, l'entourage joue un rôle essentiel. L'investissement des proches est tel - il implique en effet une présence et une attention de tous les instants- qu'il peut très vite virer à l'épuisement.
Accompagner ceux qui vont mourir et soutenir leurs familles, c'est l'action du réseau associatif JALMALV, qui signifie "Jusqu'à la mort, accompagner la vie". L'association JALMALV est, notamment, très active à Orléans, où se trouve la présidente nationale du réseau, Laurence Mitaine. Elle se bat pour le développement de ce tissu associatif qui pallie, très souvent, au manque de moyens dans les maisons de retraite ou les services hospitaliers spécialisés dans la fin de vie.
Voyez le reportage, dans l'agglomération orléanaise, par Alain Heudes.