Affaire Fournier : "J'ai fait une connerie, c'est tout. Si je dois payer, je payerai" admet l'un des accusés

Il aura fallu attendre le 2ème jour d'audience des Assises de Châteauroux pour que l'un des accusés, Michel reconnaisse les faits à la barre. Cet après-midi, c'est aux témoins de s'exprimer. L'auxiliaire de vie du couple, qui les a trouvé au matin, raconte. 

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Seul l'un des accusés reconnaît sa participation 
Hier les co-accusés se renvoyaient les uns les autres la responsabilité du drame. Ce matin, le père et ses deux fils nient encore. "On est innocent" a déclaré Jerry à la barre. Seul Michel, le cousin qui avait dénoncé le groupe, reconnaît à nouveau les faits, cette fois devant le tribunal. Il déclare : "J’ai fait une connerie, c’est tout. Si je dois payer, je payerai ". 

Les petits-enfants Fournier à la barre 
En fin de matinée les deux petits-enfants des Fournier se sont succédés à la barre. Ils ont témoigné, en larmes, faisant face aux accusés. Adrien a déclaré "ces gens-là nous ont détruit, aujourd'hui on vit dans la peur". Karine, elle souligne qu'une page de sa vie a définitivement été tournée : "avant on était une famille unie, aujourd'hui on ne fait plus confiance à personne", a-t-elle expliqué.

L'audition des témoins
Patrice, l'auxiliaire de vie de Mme Fournier témoigne lui aussi à la barre.  C'est lui qui a découvert le couple le lendemain matin du cambriolage. Quand il entre dans la maison, tout est en désordre. Paulette, refugiée dans sa chambre lui crie : "faites attention ils sont peut-être toujours là" . Il la rejoint, comprenant que quelque chose s'est passé. Une fois vers Paulette elle lui dit "les salauds pourquoi ils s en sont pris à nous" et rajoute "ils sont partis avec Maurice je sais pas où il est". Patrice regarde partout maison puis il va dans la grange et le trouve allongé par terre. Il comprend qu'il est mort. Il rentre dans la maison pour appeller les pompiers et la police.
L'auxiliaire de vie décrit les Fournier comme un couple d'octogénaires tout a fait normal, sans histoire. Avant cette nuit dramatique. 

Le compte-rendu de cette seconde journée d'audience, Delphine Cros, Yves Le Bloa :

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