Une lumière suspecte est détectée dans l'aile François Ier du Château de Chambord. Déjà sur place, la Garde républicaine prévient la Gendarmerie de Blois. Le PSIG départemental intervient. Un hélico est dépêché sur les lieux. L'exercice anti-intrusion commence.
Exercice anti-intrusion organisé hier soir au château de Chambord
A Chambord, la nuit vient de tomber quand on signale au poste à cheval qu’une lumière suspecte a été détectée dans une aile du Château. Branle-bas de combat : l’unité de la Garde républicaine présente au domaine prévient la Gendarmerie qui fait intervenir à son tour le Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie (PSIG) départementale. Les effectifs arrivent de Blois, Vendôme et Romorantin. Un hélicoptère se mêle aux opérations. Le scénario sur lequel repose la simulation est respecté dans le plus grand des sérieux.Lutter contre l'intrusion et le vol d'oeuvres d'art
Cet exercice nocture vise à tester en conditions "réelles" les moyens de lutte contre l'intrusion et contre le vol d'objets d'art. Si les équipes du domaine connaissent forcément le Château, ce n'est pas le cas de tous les intervenants extérieurs. Ils prennent ainsi connaissance des lieux.Entre l'escalier à double révolution, les multiples portes dérobées et les recoins mystérieux du Château de Chambord, la tâche n'est pas aisée. En jeu pourtant, la protection des collections d'un chef d'oeuvre architectural, inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité en 1981.