Après un mois de juillet caniculaire, le niveau des cours d'eau est par endroit insuffisant pour faire passer les bateaux. C'est le cas à Chenonceaux, en Indre-et-Loire, où il est impossible pour les professionnels du tourisme fluvial de faire passer leur embarcation en-dessous des arches du château
C'est toujours la colère pour Laurent Deprick, propriétaire du bateau-promenade « L'Ambacia » à Chisseaux. Il ne peut toujours pas passer sous le château de Chenonceau faute de profondeur d'eau. Idem pour le propriétaire de la péniche de luxe « Les Nymphéas » qui a renoncé à sa saison 2013. Pourtant le syndicat du Cher vient de financer la pose de plots de béton sur le barrage de Civray (Lire l'article du 30 juillet), pour permettre de faire remonter le Cher de 50 centimètres...
Les explications de Pierre Lestoquoy, président du syndicat du Cher au micro d'Alain-Georges Emonet
Pour Jean-Luc Chaumier, directeur départemental adjoint des territoires
Il faudra donc envisager dans les semaines à venir la réparation et la réfection des barrages à aiguilles comme celui de Civray pour maintenir un niveau d'eau.
La question de la répartition du financement entre collectivité et privé va se poser, car la dérogation d'autorisation d'occupation temporaire du Cher tombe le 31 décembre prochain... L'Etat pourrait alors vendre une partie du Cher, le bief, au domaine de Chenonceau.
>>> Site Les Amis du Cher Canalisé