Le patineur Simon Hocquaux nous explique comment il se prépare, avant une compétition importante.
Quelles préparations physiques et morales pour une compétition, comme celle des Master's?S.H. On s'y prépare depuis une saison presque. Moi par exemple, je ne me suis pas beaucoup arrêté. J'ai pris très peu de vacances. Dès le début de l'été, on part pour faire des stages et on les prépare. On réalise également des mises en situations c'est-à-dire qu'on réalise des programmes. Physiquement? Personnellement, je fais des simulations d'échauffements mais toujours rapides et efficaces pour faire monter le coeur. Des exercices très toniques pour les jambes, des exercices de pliométrie c'est-à-dire qu'on travaille la rapidité des muscles. Et ce travail là je le fais 20 à 30 minutes chaque jour.
Quelles sont les difficultés rencontrées?
S.H. Pour le lieu, on commence à connaître la patinoire d'Orléans. C'est devenu habituel de patiner ici. Je pense que la seule difficulté qu'on peut rencontrer c'est le fait que cette compétition est la première de la saison, il faut donc se remettre dans le bain. Et puis on aborde un nouveau programme, on est confronté à un nouveau regard critique.
Cette année est mis en place pour le patinage artistique ce qu'on appelle le "challenge" (le patineur peut demander que soit revu les différents sauts grâce à un enregistrement vidéo). Qu'en pensez-vous?
S.H. C'est une bonne idée. Le panel technique du jury a toujours pu revoir les pirouettes, mais c'est surtout une bonne chose pour nous, patineurs, on peut voir ce que le jury a vu. On peut donc prendre mieux connaissance de nos erreurs et donc nous améliorer. Par contre avant les deux techniciens et le contrôleur prenait la dernière décision concernant les points à remettre lors d'un "challenge". Maintenant seul le contrôleur a le dernier mot. Une seule personne pour trancher, c'est peu.
(Interview réalisée durant les Masters 2013)