Quand on est handicapé, on s'amuse et on se fait plaisir. Pour tordre le coup aux idées reçues, un éducateur spécialisé vient de réaliser une version du Happy de Pharrel Williams dans les locaux du centre d'aide par le travail de Lunay (Loir-et-Cher). Une heureuse façon de dédramatiser le handicap
Si le handicap peut faire peur, il peut être aussi synonyme de passion et d'admiration. La preuve en est avec les Jeux paralympiques de Sotchi qui viennent de s'achever et où l'on a pu voir des athlètes se dépasser et remporter des victoires que la plupart des valides n'oserait espérer obtenir.
En réalisant le clip au Centre d'aide par le Travail de Lunay, Pierre Mobèche, moniteur d'atelier, a voulu montrer que la personne handicapée aspirait à se présenter telle qu'elle est, joyeuse et dynamique. « La première motivation, c'était de s'amuser. Le tournage s'est fait en deux heures. »
Agées entre 20 et 30 ans, les 63 personnes se sont tout de suite prêtées au jeu. La plupart connaissait déjà le clip « Happy » de Pharell Williams. "Dans le terme « personne handicapée », il y a d'abord et surtout le mot « personne » précise Pierre.
>>> La vidéo, publiée il y a quelques jours, a été vue près de 1700 fois. Elle contribue à apporter aux handicapés une visibilité qui leur fait tant défaut.