Victoire de Babary à Tours : reportage au coeur de la vague bleue

Le candidat UMP-UDI Serge Babary a été élu, dimanche soir, maire de Tours avec 49,76 % des suffrages. A la mairie, la foule des grands jours assistait au dépouillement des votes et à la bascule à droite d'une ville tenue par la gauche depuis 1995. 

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Au revoir Jean Germain

La mairie de Tours est bleue, ce soir. Musique à fond et jeux de lumière sur la façade, les militants de droite fêtent leur victoire. À l’intérieur de l’hôtel de Ville, Serge Babary fend la foule, rythmé par les « On a gagné » des militants. Et les militants ils étaient nombreux à se féliciter et à se congratuler ce soir. Certains, pleurent même. Mathilde Paganelli est la plus jeune colistière de Serge Babary : « C’est l’aboutissement d’un programme, d’une équipe, d’une famille. Aujourd’hui marque le départ d’un vrai changement et d’une réelle dynamique pour Tours ». La femme de Serge Babary, Brigitte se dit elle aussi « un peu sonnée » : «  Je suis tellement contente pour son équipe et les militants qui se sont battus jusqu’au bout ». Gérard Royer, fils du dernier maire de droite tourangeau, Jean Royer (1959-1995), s’est également dit très ému : « Ce soir je pense à Tours, ma ville natale, cette ville qui va se ré-enchanter. Serge et son équipe ont fait du beau travail. Ils ont bien compris ce à quoi les tourangeaux aspiraient . »
Serge Babary a donné son premier discours un peu avant 23 heures, après s’être entretenu avec Jean Germain : « Notre victoire n’est pas banale. Nous avons fait un travail exemplaire. Nous avons vu monter au fur et à mesure l’enthousiasme des tourangeaux. À partir de ce soir, nous entrons dans un nouvel ordre politique. Dès demain, nous nous mettrons en marche », a-t-il déclaré. L’une de ses colistières Céline Ballesteros, confirme : « Nous avons pris rendez-vous samedi avec les commerçants tourangeaux. Nous sentions déjà que le vent allait changer ».


Énorme déception à gauche

Avant même l’annonce des résultats finaux, les militants socialistes désertaient la salle. Emmanuel Denis, candidat d’Europe Écologie les Verts (EELV) et colistier de Jean Germain pour le second tour a fait part de sa déception : « Ce qui arrive en face ne donne vraiment pas envie ». Avant de rajouter : « Le ralliement des écologistes n’a pas suffi. On a essayé de porter des idées neuves mais ce n’était pas assez suffisant pour redresser la barre. Le bateau coule. »

Au milieu de ces scènes de liesse et de déceptions, Philippe Briand, le député-maire UMP de Saint-Cyr, a tenu à adresser quelques mots à Jean Germain et son équipe : « La politique, ce n’est pas la guerre. Je tiens à rendre hommage aux perdants. »
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