Après le suicide d'une médecin anesthésiste et la démission d'un chef de service rien ne va plus à l'hôpital de Châteauroux (Indre). Une manifestation est prévue ce samedi.
La colère gronde au Centre Hospitalier de Châteauroux... Au-delà du suicide d'une médecin anesthésiste en mars dernier (voir article en lien) et de la démission d'un chef de service; c’est tout un contexte de sous-effectif et de surcharge de travail pour les personnels titulaires qui inquiète les syndicats.
Un syndicaliste de Force Ouvrière déclarait, ce vendredi matin, à un de nos journalistes : "il manque une vingtaine de postes de remplaçants dans de nombreux services, notamment, la réanimation, la neurologie, la médecine interne et la gynécologie. En cardiologie, par exemple, il n’y a qu’une infirmière de nuit pour deux étages et quarante-deux lits…".
Conséquences : des agents sont contactés sur leurs temps de repos, des congés sont annulés, les salariés se disent stressés et en arrière-fond, bien sûr, la qualité des soins est remise en question.
Les syndicats évoquent un bénéfice, de trois millions d’euros, réalisé l’an dernier. Selon eux, il pourrait "permettre d’embaucher".
Des barrages filtrants à l’entrée de l’Hôpital sont prévus, ce samedi, de 6 à 7 heures et de 13 à 14 heures.