L’équipe de Paysages a choisi de poser sa caméra à Orléans, pour un sujet très vert et très calme. En effet, Orléans possède, comme beaucoup d’autres villes, des quartiers de venelles, véritables poumons verts où les habitants semblent bien vivre.
Face à l’urbanisation galopante et au développement du réseau routier, peu de venelles ont subsisté.
Seules, quelques rares villes de France, comme Orléans, ont su préserver et valoriser leurs venelles face à ces assauts. Elle a gardé ses petites veines qui servent de raccourcis et permettent d'atteindre à pied l'autre côté d'un quartier ou d'un pâté de maison sans avoir à faire le tour complet par la route.
Venelles Saint Joseph, du Midi, de la meunière, des mûriers, de la raffinerie, des cordiers, des Vaupulents, des noms qui nous éclairent sur notre passé agricole et industriel.... Et, qu'elles soient modestes, privées, au milieu de jardins et de maisons, elles forment toutes une petite enclave paisible loin de l'agitation urbaine.
Pour Philippe Verdier, urbaniste, les venelles représentent à la fois un mélange entre de l'intimité préservée et des vues filtrées.
Un parcours émaillé de petites surprises et d'amusements, une ville dans la ville fondue dans la campagne que Sylvain Hadelin nous fait découvrir avec Monique Perrault, habitante du quartier des Vaupulents
► Reportage : Sylvain Hadelin, Wilfried Mollon et Cindy Vermeulen
Episode II
►►► Lire aussi : l'histoire des venelles des quartiers Dunois, Châteaudun, Murlin, Sonis
Les venelles du quartier Dunois, Châteaudun et Fg Bannier