Orléans : prison en appel pour 4 membres de la famille de l'élue LREM Mounia Haddad

Mounia Haddad, élue de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), obtient une deuxième décision favorable. La cour d'Appel d'Orléans condamne définitivement les 4 membres de sa famille qui l'avaient séquestrée en 2018.

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Ce mardi après-midi, deux policiers ont été positionnés, préventivement, devant la salle 1 du Palais de Justice d'Orléans. C'est là que vient d'être rendu le verdict dans l'affaire Mounia Haddad, élue LREM de Saint-Pierre-des-Corps, séquestrée en mai 2018 par sa famille, qui n'acceptait pas sa relation amoureuse. 

Pour éviter toute altercation, la victime, Mounia Haddad, ne s'est pas déplacée pour entendre le délibéré de la Cour d'Appel et seuls deux des 4 prévenus sont debouts, face au président. En quelques secondes la décision tombe : toutes les peines prononcées en première instance à Tours, en novembre 2018, sont confirmées en appel.
 

Prison ferme pour Karim Haddad


L'un des frères de Mounia Haddad, Zakaria, est donc condamné à 10 mois de prison avec sursis, assorti d'une mise à l'épreuve de trois années, pour des menaces de mort adressées par sms à sa soeur. Omar et Mohammed Haddad, les oncles de l'élue municipale de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire) restent sanctionnés de trois années d'emprisonnement, assorties de sursis partiels de 18 et 12 mois respectifs, pour l'aide apportée à l'enlèvement et à la séquestration de leur nièce.

Enfin le personnage considéré comme l'instigateur des faits, Karim Haddad, le père de Mounia Haddad, pourrait effectivement se retrouver en détention car condamné à une peine de 4 ans d'emprisonnement, dont 18 mois avec sursis.
 

"On ne va pas vers une réconciliation"


Selon le défenseur de Mounia Haddad, Me Abed Bendjador, présent à l'audience du délibéré, le dossier juridique est clos, mais au prix de terribles séquelles humaines :

Il y a toujours ce problème familial qui persiste. Elle (Mounia Haddad) avait dit, à l'audience en appel, qu'elle ne souhaitait pas voir partir sa famille en prison. (..) Du fait du comportement de sa famille, on ne va pas vers une réconciliation et il est évident qu'elle le regrette. (..) Le constat que je fais est celui d'un immense gâchis.  



 
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