Ce mercredi le « Parlement de l’eau" s’est réuni pour discuter des impacts climatiques sur la gestion de l’eau pour demain. Le Comité de Bassin Loire-Bretagne, qui gère l'eau sur 8 régions dont le Centre-val de Loire tire la sonnette d'alarme, la ressource en eau est en baisse.
Le comité de bassin Loire-Bretagne s'est réuni en séance plénière ce 28 novembre à Orléans. L'urgence climatique et ses conséquences sur la ressource en eau ont animé les débats.
Le Bassin Loire-Bretagne est l'organisme qui gère la ressource en eau de 8 régions de l'ouest de la France de la Bretagne à l'Auvergne, essentiellement autour du maillage hydrographique de la Loire.
36 départements sont concernés, dont la quasi intégralité des 6 départements du Centre-Val de Loire. 13 millions d'habitants, ligériens, bretons, vendéens, bourguignons... ont un intérêt direct aux décisions de cette instance. Cela pour dire combien il est important de tendre l'oreille lorsqueLe Comité de Bassin Loire-Bretagne tire la sonnette d'alarme.
Et c'est bien d'urgence qu'il a été question ce 28 novembre à Orléans lors de la réunion plénière de cette Agence de l'Eau.
Son président, le Breton Thierry Burlot, a même fait voter une motion adressée à l'Etat pour demander à associer les Agences de l'Eau à l'actuelle deuxième partie des Assises de l'Eau. Le Comité de Bassin Loire-Bretagne veut une prise en compte des études et états des lieux qu'elle a accumulé ces dernières années sur l'évolution de la ressource en eau en fonction des changements climatiques.
La baisse inquiétante de la ressource en eau
Des études qui montrent que la ressource en eau baisse partout et que périodes de sécheresse et aléas climatiques extrêmes (inondations...) pourraient devenir récurrents dans les décennies à venir
L'action contre ces évolutions climatiques préoccupantes est de la prérogative de l'Etat, mais l'adaptation est au centre des projets financés par l'Agence Loire-Bretagne.
Elle investira massivement en ce sens dans son nouveau Programme d'Intervention, le 11ème, lancé pour la période 2019-2024 et elle a déjà donné le ton avec l'adoption de son "Plan d'Adaptation au Changement Climatique" qui présente toutes les fragilités de nos territoires et propose plus d'une centaine de leviers d'actions pour anticiper les effets potentiels du changement climatique.L'une des conséquences concrètes de ces changements a été formulé par un intervenant venu des Deux-Sèvres et qui a évoqué le probable assèchement de la Sèvre Niortaise au milieu de ce siècle.
- Les inquiétudes (en vidéo) de Thierry Burlot, Président du Comité de Bassin Loire-Bretagne :