Mathilde, une Berruyere nous fait découvrir sa ville, oscillant entre les sites touristiques, les lieux cachés et les anecdotes.
Mathilde, fière Berruyène, nous a emmenés à la rencontre de sa ville.
Premier arrêt : le quartier des Marais.
Idéal pour une ballade en famille, les marais de Bourges ont été divisés en petites parcelles. Une partie de ces parcelles sont devenues des parcelles maraîchères dont certaines ne sont accessibles qu'en barque. L'eau des 5 rivières qui parcourent les 135 hectares est très claire. Quelques pêcheurs y jettent leurs lignes. Et oubliez les inquiètudes concernant les inondations, de mémoire d'homme cela n'est jamais arrivé.
Mathilde choisit ensuite de se rendre devant la maison de la culture de Bourges. Si aujourd'hui le bâtiment est fermé faute d'être aux normes il jouït d'un passé glorieux puisqu'il s'agit enn fait de la première maison de la culture construite en France. Elle a même eu l'honneur d'être inauguré par André Malraux le 18 avril 1964.
A quelques pas des rues piètonnes du centre-ville se trouve la place Marcel Bascoulard. C'est notre prochaine étape. Une statue a été élevée à son effigie. Marcel Bascoulard, nous raconte Mathilde, est mort en 1978. Petite, elle le voyait dans les rues, enfouchant son tricycle pour se déplacer à travers la ville. Il a marqué les habitants par son style bien à lui. « Je me souviens de lui parce qu'il s'habillait en femme, raconte la professeure de piano. Il vivait comme un vagabond, il échangeait ses toiles contre des crayons.» Quelques décennies plus tard, la valeur des toiles du poète et dessinateur ne fait que grimper. L'une de ses toiles a été vendue 2000 euros en 2015.
Comment visiter Bourges sans faire un arrêt à la cathédrale Saint-Etienne ? Nous n'avons pas dérogé à la régle et nous sommes retrouvés devant l'édifice construit entre la fin du XIIe et la fin du XIIIe siècle. Emblème de l'art gothique, elle est classée sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1992. Ses cinqs nefs, dont la centrale qui reprèsente le jugement dernier, sont l'une de ses spécificités. De nombreux touristes s'y arrêtent pour la dessiner.
Nous terminons cette visite sur une note plus personnelle au milieu du jardin de l'archevêché. Ce jardin à la française situé à deux pas de l'Hôtel de ville réunit les différentes générations de la ville grâce à ses guinguettes et jeux pour enfants. C'est aussi là que les jeunes Berruyers se retrouvent pour réviser au soleil ou pour leurs premiers rendez-vous.
Mathilde, une Berruyere nous fait découvert sa ville, oscillant entre les sites touristiques, les lieux cachés et les anecdotes.
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