La truffe berrichonne est-elle bonne ? Pour le savoir, il fallait se rendre au premier salon du nom ce samedi à Bourges. Un salon uniquement réservé aux particuliers.
La trufficulture prend de l'ampleur en Berry
L'événement parait banal et pourtant il est bien révélateur d'une tendance. La trufficulture est en pleine expansion en Berry. Cette envolée prend sa source les années 2000, lorsque que certains céréaliers en mal de reconversion (90 % des truffes proviennent de ces céréaliers), décident de se lancer dans la diversification avec la truffe, le fameux diamant noir.Trois marchés de la truffe en Berry
Après Issoudun et Lapan, un troisième marché vient de voir le jour. En Berry, on compte désormais une centaine de trufficulteurs. Mais aujourd'hui, seulement quinze d'entre eux récoltent chaque année le précieux champignon puisqu'il faut attendre une dizaine d'années avant de pouvoir produire. Les autres attendent encore.Dans la région, l'histoire de ce champignon est familière. Déjà au 19e siècle, dans l'Indre et le Cher, on produisait deux tonnes et demi de truffes par an pour régaler la noblesse parisienne. On la déguste depuis l'Antiquité...
Un salon de la truffe réservé aux particuliers
Organisé par l'Association des Trufficulteurs du Berry et s'adressant uniquement aux particuliers, le salon de la truffe s'est tenu symboliquement dans la salle du duc Jean (grand amateur de la melanosporum en son temps) du conseil départemental. Jusqu'à 9 kilos 600 de truffes, divisées en deux catégories (catégorie 1 : 80 euros pour 100 grammes. Catégorie 2 : 75 euros pour 100 grammes) ont été vendus par une dizaine de producteurs, les tarifs étant basés sur les cours des marchés du sud-ouest des semaines précédentes.
La truffe berrichonne est-elle bonne ? Pour le savoir, il fallait se rendre au premier salon du nom à Bourges. Un salon uniquement réservé aux particuliers.
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