C’est le lot de chaque grande manifestation, un festival « OFF » se déroule en parallèle dans la ville. Les bars et restaurants de Bourges accueillent donc des groupes en devenir pour le bonheur des curieux.
Il fait beau en cette après-midi de fin de semaine à Bourges. En remontant la rue Moyenne, l’une des rues principales de la ville, Camille et Maria, deux festivalières, entendent des sons de batterie… C’est Romain Pinsolle et son groupe qui se produisent non loin de là, au Central Bar. Un blues rock efficace qui séduit nos deux festivalières « On découvre tous les styles dans les bars. On rencontre du monde, c’est très sympa ! Sans le IN il n’y aurait pas le OFF et vice-versa »
« C’est un peu la fête de la musique avant l’heure, et ça permet de découvrir la ville » explique un autre festivalier venu d’Angers. Le chanteur Romain Pinsolle, se régale : « les gens restent, c’est bon signe: on voit si nos titres marchent vraiment. C’est une sorte de rodage avant peut être de jouer dans le IN ! »
L'occasion de découvrir des groupes au hasard des rues
Un peu plus loin, quatre musiciens tout droit sortis des années 60 envoient un rockabilly endiablé. Le groupe les Ringtones se produit au Holly’s. Les gens s’amassent, curieux. Tom, le chanteur, apprécie: « C’est sympa de se produire ici, nous rencontrons un autre public que d’habitude, et des amis viennent nous voir. »
Un spectateur s’arrête acheter un disque « j’adore cet esprit du off… Je vis en Bretagne aujourd’hui mais j’adore revenir au Printemps de Bourges, c’est toujours un plaisir »
Un peu plus loin, d’autres accords s’échappent de l’Euro-Café… Le groupe de rock Psychodiscotiks commence à jouer en ce début de soirée devant un public, ravi, assis en terrasse… Allez, on vous laisse, on va en profiter !
A suivre, notre reportage dans l'édition du 19-20