Moins d'un TER sur cinq, d'un TGV sur huit fonctionnent dans la région mardi 3 avril. Les cars et le covoiturage sont des alternatives privilégiées par les usagers.
"J'ai pas le choix, pour rentrer chez moi, pour les cours... J'ai pas le choix de prendre des covoiturages". Pour Jeanne, qui s'apprête à prendre un covoiturage pour Clermont-Ferrand, la question ne se pose presque pas. Les bus ne partent pas aux bons horaires, le train prend de trop de temps et est surtout inexistant pendant la grève de la SNCF, débutée depuis le 3 avril au matin.Beaucoup de voyageurs n'ont même pas tenté de se rendre à la gare, et se sont dirigés vers des solutions alternatives. Près de Bourges, l'opérateur autoroutier Vinci a ouvert un espace dédié aux utilisateurs du site Blablacar, l'un des grands bénéficiaires de la grève SNCF en terme d'utilisation - malgré la présence la propre plateforme de voitures de la SNCF, IDVROOM, ou d'autres opérateurs comme RoulezMalin ou Covoiturage Libre.
Certaines compagnies d'autocars voient aussi d'un bon oeil les nouveaux clients venus de la grève. Pendant deux jours, les sièges sont remplis pour la compagnie Flixbus, par exemple, qui expérimente depuis la loi Macron la ligne Clermont-Ferrand Paris.
Reportage d'Aline Métais et Stéphane Dosne, avec comme interlocuteurs :
- Dominique Goffre, conducteur Flixbus Clermont-Paris
- Jeanne, Covoitureuse - étudiante à Clermont-Ferrand