Les preuves s'accumulent contre le meurtrier présumé du facteur de Saint-Doulchard, poignardé alors qu’il promenait son chien le 22 août dernier. Un témoin l'a reconnu formellement comme étant celui qui l'avait frappé avec un couteau la veille du meurtre, rapporte le Berry Républicain.
L'étau se resserre autour d'Azzedine Bendeghim. Le meurtrier présumé qui est incarcéré en détention provisoire depuis samedi dernier à la prison de Bourges, a été reconnu par un jeune homme. Il affirme avoir été agressé "sans raison" devant la mairie de Saint Doulchard dimanche, soit la veille de l'agression au couteau qui a coûté la vie à Hubert Frottier. Selon le Berry Républicain, " Le tueur présumé lui aurait demandé une cigarette puis l'aurait violemment frappé à la tête avant de sortir un couteau. Le jeune homme a pu prendre la fuite ce qui lui a sans doute sauvé la vie" relate le Berry Républicain.
Une quarantaine de coups de couteau
Hubert Frottier, facteur de 56 ans, a été poignardé à mort alors qu’il promenait son chien, le 22 août au matin, dans un square de Saint-Doulchard. Son corps a été découvert par un promeneur le même jour vers 7h.
L’autopsie avait révélé que la victime était décédée d’une hémorragie après avoir reçu une quarantaine de coups de couteau au niveau du dos et du thorax.
Agé d’une quarantaine d’années, le meurtrier présumé est inconnu des services de police. Il habitait à moins de 800 mètres de la victime.