A l'hôpital de Vierzon, des dizaines d'employés sont en grève illimité depuis le 11 juin. Ils protestent contre la suppression de 25 postes qui mettrait en danger plusieurs services de l'hôpital. Aujourd'hui, pour le centième jour de grève, les employés ont planté des tentes sur le parking.
Centième jour de grève, centième jour de protestation pour les employés de l'hôpital de Vierzon, dont 25 postes sont menacés.
Arrivés à 9 heures, ils ont planté des tentes sur le parking de l'hôpital, créant un campement de contestataires, surnommé "un village gaulois", clin d'oeil à Emmanuel Macron qui parlait cet été des Français comme de "gaulois réfractaires" au changement.
L’hôpital de Vierzon est en grève, les employés branchés en direct sur @franceinfo pour l’annonce du plan de réforme du gouvernement pour remettre sur pied le système de santé français et l'hôpital public.
— Arthur Nys (@ArthurNys) 18 septembre 2018
Notre sujet à voir ce soir sur @F3Centre #ReformeSante pic.twitter.com/gaD7UAe2ct
Depuis l'annonce de la suppression de 25 postes, c'est un bras de fer qui est engagé avec l'agence régionale de santé (ARS). Cette dernière parle d'endettement de l'hôpital et d'une trésorerie critique qui nécessitent ces mesures.
Une grève illimitée a donc été déclarée le 11 juin dernier, bien que le personnel ne cesse de travailler pour autant : la grève se déroule pendant leur temps de pause. La crainte de ses employés, outre la suppression des postes, est de voir l'hôpital "réduit" à une activité de chirurgie ambulatoire, les grosses opérations et les accouchements seraient transférés à l'hôpital de Bourges, situé à près de 40 kilomètres de Vierzon.
Les attentes des employés : une discussion avec l'ARS, l'annulation des 25 suppressions de poste, le maintient de tous les services dans l'établissement et la modernisation du bloc opératoire.