La loi biodiversité a été adoptée le 20 juillet et avec elle, l'interdiction des micro-billes gommantes, présentes dans de nombreux cosmétiques. Les fabricants vont devoir s'adapter. D'autres ont anticipé, notamment à Saint-Denis-d'Authou (Eure-et-Loir).
On les trouve au départ dans certains savons ou dentifrices. Et à l'arrivée au fond des océans. Les granulés en plastique présents dans les cosmétiques vont disparaître à l'horizon 2018. La loi Biodiversité vient d'acter l'interdiction des microbilles en plastique dans les produits de beauté, pour préserver l'environnement.
Extrêmement fines, ces particules de plastique parviennent à déjouer toutes les filtrations d'eaux usées et envahir lacs, rivières et océans.
Place aux matières biodégradables
A terme, cette loi va obliger les industriels à se tourner vers d'autres matières, moins polluantes, pour l'élaboration de leurs produits.En Eure-et-Loir, l'entreprise Biocréation Cosmetic a déjà changé sa manière de travailler. Bois de hêtre et noyaux d'abricots ont remplacé le polyéthylène dans la composition des crèmes.
> Reportage de S. Hasnaoui et D. Mouaki
On les trouve au départ dans certains savons ou dentifrices. Et à l'arrivée au fond des océans. Les microbilles vont bientôt être interdites... La loi biodiversité vient d'être adoptée à l'Assemblée et les fabricants de cosmétique vont devoir changer leurs méthodes... Certains ont pris les devants. Exemple dans une entreprise d'Eure-et-Loir, à Saint-Denis d'Authou.
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