Le député d'Eure-et-Loir a interpellé le président avant son passage depuis Berd'huis au journal de 13 h de TF1, jeudi midi. Et en a profité pour mettre en avant ses idées pour une meilleure cohésion des territoires.
Alors que le président de la république choisissait la commune de Berd'huis, aux frontières de son territoire, pour un entretien avec Jean-Pierre Pernaud, le député d'Eure-et-Loir Philippe Vigier en a profité pour mettre en avant ses idées pour les territoires ruraux.
Dans une lettre ouverte publiée sur Twitter, il expose son ambition d'une Agence nationale de cohésion des territoires, comme un "guichet unique" pour aider les territoires ruraux dans leur aménagement et dans la répartition des fonds de l'État dans les territoires. L'élu demande aussi qu'une marge de manœuvre plus importante soit accordée aux maires et collectivités locales, pour "adapter les normes nationales aux réalités du terrain".
J'adresse une lettre ouverte sur la ruralité à @EmmanuelMacron en vue de l'interview qu'il donnera demain à @pernautjp : la ruralité n'attend pas tout de l'Etat, mais exige considération, respect et équité. Je propose 3 mesures pour lutter contre les fractures territoriales ! pic.twitter.com/1xFIrj6MHe
— Philippe Vigier (@VigierPhilippe) 11 avril 2018
L'élu a, en début d'après-midi, exprimé sa déception après l'entretien d'Emmanuel Macron sur TF1 : le président n'a en effet pas abordé la ruralité. "Je regrette que le Président de la République n'ait pas fait le choix de la ruralité et de la confiance dans les territoires, si ce n'est pour le décor de l'interview", explique le député. Qui réaffirme le besoin d'action de la présidence dans les territoires ruraux.
Ma réaction suite à l'interview d'@EmmanuelMacron : Les riches n’ont peut-être « pas besoin » d’un Président de la République, mais la ruralité si ! pic.twitter.com/YNMJEQJ8ZV
— Philippe Vigier (@VigierPhilippe) 12 avril 2018