Mi-janvier 2019 est sorti le rapport du Projet Arcadie sur les obligations déclaratives des députés. Depuis, nous avons entrepris de décortiquer avec chaque député sa propre déclaration d'intérêts. Est-elle remplie ? Mise à jour ? Que pensent-t-ils de de ces exigences nouvelles ?
Cet article fait partie de la série Vos députés jouent-ils le jeu de la transparence ? Leurs déclarations à la loupe.La notice explicative est disponible en cliquant sur le titre ci-dessus.
Laure de la Raudière est députée LR d'Eure-et-Loir. Elle est notamment spécialisée sur les questions numériques. Il s'agit de son troisième mandat de députée.
Sa déclaration est-elle remplie ?
Dernière modification de la déclaration : 27 janvier 2019
Transparence de la vie publique : son avis
"Je trouve que c'est bien là où on en est, mais je ne suis pas sûre qu'il faille aller plus loin. On se rend compte que la HATVP, quand elle a des doutes, échange beaucoup avec les services fiscaux, notamment à partir des déclarations de patrimoine, et a déjà permis de s'apercevoir que certains élus pouvaient ne pas être en règle. Il y a clairement une application de la loi.
Il y a également un contrôle de l'utilisation de nos frais de mandat par le déontologue de l'Assemblée. Les notes de frais sont envoyées sur la demande du déontologue, par tirage au sort. Un quart des députés y passe chaque année, et chacun au moins une fois au cours d'un mandat. Il y a, en plus, des contrôles aléatoires pour une cinquantaine de députés tous les ans.
Concernant la HATVP, je dirais qu'elle se sent très indépendante. Et c'est bien ! Mais il ne faut pas que ça devienne de l'anti-parlementarisme. Je n'ai pas apprécié que la HATVP fasse des déclarations dans la presse sur le fait que certains députés n'étaient pas à jour, avant même de faire un rappel aux députés eux-mêmes. Il n'y avait pas de volonté de cacher des choses."