Cette nouvelle matière, prévue pour être enseignée au lycée, fait partie des nouveautés incluses dans la réforme du baccalauréat.
Elle était surnommé la "madame numérique" du parti Les Républicains : la députée de l'Eure-et-Loir Laure de la Raudière reste donc fidèle à elle-même.L'élue, membre de la "droite constructive" (ces élus de droite qui refusent l'opposition frontale au gouvernement Macron), a diffusé hier un communiqué dans lequel elle affirme soutenir en grande majorité la réforme du bac. Satisfaction particulière : l'entrée au programme d'une nouvelle matière, appelée "humanités numériques et scientifiques."
Pourtant, elle juge son application insuffisante.
"Humanités numériques", kézako ?
Souhaitée par le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, cette nouvelle matière est censée donner "à tous les lycéens les connaissances indispensables pour vivre et agir dans le XXIe siècle en approfondissant [leurs] compétences numériques".
Une discipline dont on a un peu de peine à se figurer ce qu'elle contiendra, et qui l'enseignera. Elle est chargée, en tout cas, de démontrer aux élèves l'importance d'adopter un raisonnement scientifique et de renforcer leurs compétences pratiques dans le domaine du numérique, par exemple en codage.
Pas suffisant, pour la députée
Une bonne mesure, donc, mais qui aurait dû être étendue au collège, selon la députée Laure de la Raudière. Celle-ci dit dit militer "depuis plusieurs années pour que, à budget égal, les cours de technologie soient complètement transformés en cours de "culture numérique". Ainsi, toute une classe d’âge serait réellement formé aux enjeux liés à l’Internet."
Elle développe d'ailleurs, pour sa part, les thématiques qui devraient y être abordées : bon usage des réseaux sociaux, lutte contre les fake news et réalisation de démarches en ligne, entre autres.
"Tous ces sujets sont essentiels pour tous les Français (...) ersécurité : et méritent que l’on y consacre 1h par semaine, avec pédagogie et exercices appropriés, afin que chacun trouve sa place dans le monde connecté..." conclut-elle