Mi-janvier 2019 est sorti le rapport du Projet Arcadie sur les obligations déclaratives des députés. Depuis, nous avons entrepris de décortiquer avec chaque député sa propre déclaration d'intérêts. Est-elle remplie ? Mise à jour ? Que pensent-t-ils de de ces exigences nouvelles ?
Cet article fait partie de la série Vos députés jouent-ils le jeu de la transparence ? Leurs déclarations à la loupe.La notice explicative est disponible en cliquant sur le titre ci-dessus.
Olivier Marleix est député LR d'Eure-et-Loir. Il est notamment revenu au centre de l'actualité récemment, accusant Emmanuel Macron de prise d'intérêt dans la privatisation de l'entreprise Alstom.
Sa déclaration est-elle remplie ?
Dernière modification de la déclaration : 26 février 2019
Manquements : ses explications
"La loi nous dit qu'on doit signaler tout changement substantiel. Quand votre secrétaire part à la retraite, et que vous en recrutez une autre, je ne dirais pas à titre personnel qu'on risque un conflit d'intérêts.
Il faut savoir que ce sont des choses que l'on délègue à l'Assemblée Nationale et, au moment du recrutement, l'on doit déjà déclarer que l'on n'a aucun lien avec la personne en question."
Transparence de la vie publique : son avis
"Je pense que les exigences de transparence envers les élus sont satisfaisantes. Ce que je regrette, c'est qu'on se focalise un peu trop à mon goût sur les parlementaires, alors qu'ils n'attribuent pas de marchés publics ! Personne ne vérifie les conflits d'intérêts des maires quand ils le font.
Le contrôle reste à la charge de la préfecture, ou la chambre générale des comptes, aucun lien n'est fait avec le travail que fait la HATVP. A quoi ça sert, alors, tout ça ? On gagnerait à être un peu moins dans la théorie, et un peu plus dans la pratique.
En ce qui concerne la HATVP, je la trouve assez contraignante : elle a transmis au parquet en décembre dernier, et cette année encore, des situations qui posaient question."