Les filles de Jacqueline Sauvage ont déposé une demande de grâce totale à l'Elysée

Une semaine après le rejet en appel de sa demande de libération conditionnelle, les filles de Jacqueline Sauvage demande la grâce totale de leur mère, "craignant pour sa vie".

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Les filles de Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, ont déposé vendredi à l'Elysée une demande de "grâce totale", une semaine après le rejet en appel de sa demande de libération conditionnelle, selon ses avocates.

"Une pétition de plus de 300.000 signataires sollicitant la libération immédiate de leur mère a été jointe à cette demande", ont précisé les avocates de Mme Sauvage, Mes Nathalie Tomasini et Janine Bonaggiunta.

Dans leur lettre adressée à François Hollande, les trois filles de Jacqueline Sauvage se disent "désespérées" de ne pas avoir leur mère près d'elles, "inquiètes pour son état de santé" et "craignant pour sa vie".

Elles disent aussi ne "plus" savoir "comment intervenir face à toutes ces interminables procédures qui n'aboutissent pas".

Comité de soutien

Le comité de soutien de Jacqueline Sauvage, présidé par la comédienne Eva Darlan, a lui aussi adressé vendredi une lettre au président de la République, lui demandant "solennellement" de la "libérer, en lui accordant la grâce totale et immédiate".

Le comité, qui estime que Mme Sauvage "a payé pour son geste depuis ces quatre années où elle est en prison", a prévu un rassemblement samedi 10 décembre, à Paris.

Devenue un symbole des victimes de violences conjugales, Jacqueline Sauvage avait obtenu le 31 janvier, après une forte mobilisation, une grâce partielle du président Hollande, notamment de la période de sûreté, lui permettant ainsi de présenter immédiatement une demande de libération conditionnelle.

Cette demande a été rejetée en première instance, puis en appel la semaine dernière. 

La cour d'appel de Paris a notamment estimé que la réflexion de Jacqueline Sauvage demeurait "pauvre et limitée puisqu'elle peine encore" à accéder à un "authentique sentiment de culpabilité".

En octobre 2014, comme en appel en décembre 2015, Jacqueline Sauvage avait été condamnée à dix ans de réclusion criminelle. 

Ses trois filles avaient témoigné à charge contre leur père, expliquant avoir été violées et battues comme l'était leur mère.

Après la rejet de sa demande de libération conditionnelle, ses avocates avaient indiqué que Jacqueline Sauvage et sa famille renonçaient à se pouvoir en cassation.

Incarcérée en Seine-et-Marne, Jacqueline Sauvage a la possibilité de déposer une nouvelle demande de libération si elle le souhaite. 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information