Indre-et-Loire : les ravisseurs de la conseillère départementale Mounia Haddad sont jugés en appel ce mardi à Orléans

Au tribunal d’Orléans se tient demain mardi le procès en appel du père et des oncles de Mounia Haddad, cette élue départementale d'Indre-et-Loire  séquestrée par sa famille en juillet 2018.

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Le père et les oncles de Mounia Hadad sont jugés ce mardi 8 octobre en appel au tribunal d’Orléans. Condamnés en novembre 2018, ils ont interjeté appel.

Rappel des faits

Mounia Haddad, 29 ans, conseillère départementale d'Indre-et-Loire fuit la maison familiale de Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours, en mai 2018 pour se réfugier à Mandelieu dans les Alpes-Maritimes car sa famille, qui n’accepte pas son compagnon, veut la marier de force avec une de leurs connaissances algériennes.
En juillet 2018, son père et ses deux oncles la retrouve et la ramène en voiture en Touraine à Saint-Pierre-des-Corps. Alertés par son compagnon et grâce au portable de Mounia Haddad, les gendarmes la localisent et la libèrent le lendemain.

Premier procès en novembre 2018

Lors du procès, en novembre dernier, le père de Mounia Haddad ainsi que ses oncles et son frère ont été condamnés à des peines de prison allant de 18 mois à deux ans et demi de prison ferme pour l'avoir enlevée et séquestrée en juillet dernier. Le père de Mounia Haddad, Karim, a été condamné à quatre ans dont 18 mois avec sursis. Mohamed, l'un de ses oncles, a été condamné à trois ans de prison dont 12 mois avec sursis, et le second oncle Omar à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis. 
Le frère de Mounia, Zakaria, était lui jugé pour menaces de mort. Il a été condamné à 10 mois avec sursis.
 

Lors du procès, les membres de la famille n'avaient manifesté aucun regret, tentant d'expliquer qu'ils n'avaient fait que la soustraire à l'influence de son compagnon.
 
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