Le nouveau ministre de l’Industrie a choisi cette entreprise tourangelle pour son premier déplacement : découverte d’une usine 4.0

Le leader français de la fabrication de batteries médicales et industrielles vient de se doter de nouveaux locaux. Entre ambition et démarche environnementale, Vlad mise sur la modernité pour accroître sa croissance.

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Jean-Louis Jarry est un patron heureux. Ce mercredi, il a inauguré les 4 200m² de ces nouveaux locaux. Son usine Vlad, baptisée "ExaFactory" vient de s'implanter à seulement quatre petits kilomètres de ces anciens locaux, toujours sur la commune de Parçay-Meslay (Indre-et-Loire).

Une nouvelle usine moderne

Une nouvelle étape pour le fabricant de batteries biomédicales : "On voulait une usine moderne, pas un repoussoir comme les usines d'il y a quelques années. Celle-ci est plus confortable pour les salariés et surtout respectueuse de l'environnement", détaille-t-il.

Vlad, c'est une fusée à moteur humain.

Jean-Louis Jarry, patron de Vlad

Une phrase qui résume bien l'ADN de cette usine créée en 1985 et dont chaque action entre dans une démarche humaniste et durable. "Vlad, c'est une fusée à moteur humain" décrit Jean-Louis Jarry qui se veut exemplaire. 

Une entreprise humaine et durable

Il faut dire que son entreprise est dite "entreprise à mission". Dans ses statuts sont inscrits "sa raison d'être" et ses "objectifs extra-financiers". En clair, l'entreprise n'a pas pour seule boussole l'aspect financier. Les engagements sociaux, sociétaux et environnementaux ont tous autant d'importance.

Une entreprise neutre en carbone, qui contribue à la transition écologique.

Jean-Louis Jarry, patron de Vlad

Cette nouvelle usine en est donc la parfaite illustration. Le cahier des charges industriel et environnemental à suivre était bien rempli.

Les toits en shed reprenant le modèle des anciennes usines lui donne la possibilité d'abriter 800m² de panneaux solaires. "Cela permet d'assurer l'autonomie en énergie de l'usine. On devrait même produire plus d'énergie qu'on en consomme." 

Une entreprise neutre en carbone, qui contribue à la transition écologique en récupérant également les eaux pluviales pour l'usage des sanitaires.

"Donner du sens à son travail"

Un modèle vertueux pensé entre autre par les salariés eux-mêmes, répartis dans des groupes de travail. "Ils ont pensé à l'aménagement et à la conception des lieux" nous détaille le patron. Ces mêmes salariés sont devenus depuis 2018 actionnaires. Ils détiennent pour 50 d'entre eux 10% du capital et bénéficient d'un intéressement égalitaire "peu importe le poste occupé dans l'entreprise".

40 millions de chiffre d’affaires en 2025

Donner du sens à son travail. Voilà l'ambition de celui qui se définit comme un "électron libre". Car l'objectif sous-jacent est ensuite de performer économiquement, accroître la croissance de cette entreprise déjà à la pointe de son secteur. 

Vlad, aujourd'hui conçoit, fabrique et distribue ses piles et batteries pour le secteur biomédical. Avec ce changement d'implantation, le patron voit grand "Nous nous inscrivons dans le projet Planète 40. Nous visons 40 millions d'euros de chiffre d’affaires en 2025."

180 000 batteries produites chaque année

Pour atteindre l'objectif, l'ExaFactory mise sur l'international. Vlad vient d'acquérir une société italienne basée à Milan. Une croissance externe qui devrait continuer à s'accroître. Aujourd'hui, 180 000 batteries sont produites chaque année puis vendues dans près de 85 pays.

La robotisation permet de maintenir les emplois et d'en créer de nouveaux.

Jean-Louis Jarry, patron de Vlad

 

Pour se donner les moyens de ses ambitions, l'entrepreneur n'a pas hésité à faire appel à la robotisation, "Elle ne détruit pas des emplois. Au contraire, elle permet de les maintenir et même d'en créer des nouveaux". Garantir une performance tout en délestant l'humain des tâches les plus pénibles.

Le ministre de l'Industrie en visite

Ce modèle de réussite a été salué par Marc Ferraci. Le tout nouveau ministre de l'Industrie a réservé son premier déplacement à l'entreprise de Touraine.

De quoi donner définitivement le sourire à cet ambassadeur de la FrenchFab. Riche de son parcours et de son expérience, il espère faire changer les regards sur le monde industriel qui souffre selon lui de nombreux préjugés et d'une image vieillissante. 

La fusée Vlad a bien décollé, lui reste plus qu'à bien atterrir pour s'assurer une belle longévité.

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