Le journal satirique Siné Mensuel a indiqué à l'AFP avoir porté plainte ce vendredi 29 mai, après avoir reçu cinq lettres de menaces de mort postées en Indre-et-Loire. Les courriers étaient signés du nom d'une organisation étudiante française d'extrême droite dissoute, le GUD.
C'est l'une des menaces écrites dans les cinq lettres postées en Indre-et-Loire, et adressées au siège parisien des éditions de Siné Mensuel. Le "Charlie" fait bien entendu référence à l'attentat terroriste perpétré contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 qui a fait 12 morts.Après Charlie, Siné.
Signées du GUD, un syndicat étudiant d'extrême-droite aujourd'hui dissout, et qui a laissé place à un autre groupe, elles visaient certains des collaborateurs du journal satirique.
Le journal a indiqué ce vendredi 29 mai avoir déposé plainte après avoir reçu ces lettres mardi.
"On passe à un cran supérieur"
"Qu'ils nous insultent, on a l'habitude. Qu'on nous menace de mort, c'est plus compliqué. Mais, quand ils cautionnent l'attentat contre Charlie Hebdo, on passe à un cran supérieur", a indiqué à l'AFP Catherine Weil Sinet, la directrice du journal.Ce n'est pas la première fois que le journal est pris à partie. Baptisé avant Siné-Hebdo, il avait déjà reçu des menaces et avait été cambriolé en 2008.