Ecoles rurales: Guillaume Peltier réclame "un moratoire" à Emmanuel Macron

Le vice-président des Républicains, Guillaume Peltier, a appelé ce mercredi 14 mars Emmanuel Macron à décréter "un moratoire" sur les fermetures de classes en milieu rural lors de sa visite en Touraine, l'accusant d'avoir "menti aux Français" sur ce sujet.

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"J'accuse le Président Emmanuel Macron d'avoir menti aux Français", a-t-il déclaré sur Franceinfo, en rappelant que le chef de l'Etat s'était engagé lors de la Conférence nationale des territoires en juillet 2017 à ce qu'il n'y ait plus aucune fermeture de classe dans les écoles rurales.

Mais "fin janvier, nous avons appris la fermeture de dizaines et de dizaines de classes dans les écoles rurales" et "le ministre (de l'Education Jean-Michel Blanquer, NDLR) parle de 300 fermetures", a souligné M. Peltier. Aujourd'hui, avec "les informations recueillies avec Laurent Wauquiez auprès du ministère de l'Education.

Nous annonçons plus de 800 fermetures de classes dans les écoles rurales en France 



"Je demande solennellement au Président de la République, à l'occasion de cette visite, que lui-même a choisie sur cette thématique, dès demain, en Touraine dans une classe, dans une école rurale, d'annoncer un moratoire en France sur la fermeture des classes dans les écoles rurales, car on ne peut pas, sans anticipation, sans négociation, sans contact très précis avec l'ensemble des syndicats enseignants, des professeurs des écoles, des parents d'élèves et des élus locaux, avoir une telle attaque, une telle casse de nos services publics dans nos territoires", a-t-il ajouté.


Après des semaines de contestation dans les zones rurales, Emmanuel Macron se rend en Touraine mercredi 14 et jeudi 15 mars pour visiter un centre d'apprentissage, une école et un lycée, pour défendre ses mesures en faveur de l'apprentissage et répondre aux critiques sur les fermetures de classes.

Jean-Michel Blanquer a assuré début mars qu'environ 200 à 300 classes "grand maximum" en milieu rural fermeraient pour la rentrée prochaine, et que l'on "ouvrait plus de classes que l'on en fermait".

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