Emmanuel Macron dévoile son plan santé

Emmanuel Macron a dévoilé ce mardi 18 septembre son « plan santé ». Pour le Président, l’objectif est de restructurer l’offre de soins « pour les « cinquante années à venir ».
 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C’est une réforme qui ne figurerait pas dans le programme d’Emmanuel Macron. Elle s’est imposée au fil des grèves et des crises dans les hôpitaux, en particulier dans les services des urgences et en psychiatrie. Pour endiguer ces crises à répétition, le gouvernement a voulu mettre sur pied une réforme qui se veut systémique.

L’objectif est simple : désengorger les urgences qui croulent parfois littéralement sous les demandes et apporter une médecine de proximité sur tout le territoire national en luttant contre les déserts médicaux. Cette réforme se poursuivra jusqu’en 2022 – le temps du quinquennat - et sera financée à hauteur de 3,4 milliards d’euros.  

Cette réforme était très attendue par les professionnels de santé. Pour autant, beaucoup d’entre eux regrettent de ne pas avoir été consultés pour son élaboration. Son efficacité devra être jugée sur le long terme.

Pour recueillir le point de vue des étudiants sur ce Plan santé, nous nous sommes rendus à la faculté de médecine de Tours.

 

Les mesures principales
  • 3,4 milliards d’euros seront investis dans ce « plan santé » sur le quinquennat. Certains pensent que, pour juger réellement l’effort financier du gouvernement, il serait-utile de mettre en parallèle toutes les restrictions financières demandées aux hôpitaux depuis des années.
  • 400 « médecins salariés » seront déployés dans les « déserts médicaux ». Ils seraient salariés par les centres hospitaliers de proximité.
  • Les médecins seront épaulés par des assistants médicaux qui devraient s’occuper de toutes les tâches administratives. 4 000 postes seraient ainsi créés prioritairement dans les « déserts médicaux ». Cela permettrait aux médecins de se concentrer sur leur cœur de métier et de consacrer ainsi plus de temps à leurs patients.
  • Les médecins libéraux devront se regrouper en communautés professionnelles. L’objectif serait, qu’à terme, un réseau local de médecins de proximité maille tout le territoire.
  • Enfin le numerus clausus, qui sélectionne drastiquement les étudiants entre la première et deuxième année, sera supprimé à la rentrée 2020. Par exemple pour la faculté de médecine de Tours, 1656 étudiants sont actuellement en première année, après leur concours ils ne seront plus que 245 à être admis en deuxième année.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité