Après une édition 2017 organisée à Pernay, le Camp du Ruchard était envisagé pour accueillir légalement l'immense free party. Les négociations avec l'État ont échoué, et le Teknival va devoir changer de région.
"C'est une vraie déception. Pas une surprise, mais une déception, c'est sur". Dans un communiqué publié sur Facebook, l'association Freeform relaie avec le magazine Trax l'échec de ses négociations avec l'État dans la recherche d'un lieu d'implantation légale pour le prochain Teknival.Le rendez-vous de nombreux sound systems et passionnés de la free party rassemble chaque année plusieurs dizaines de milliers de personne pour un week-end de fête autour du 1er mai. En 2017, clandestinement, l'évenement avait eu lieu à Pernay, près de Tours. Les organisateurs, représentés par Freeform et le Collectif national des soundsytems, ont tenté d'anticiper cette année en proposant des lieux au Groupe de Travail interministériel sur les rassemblements festifs (COPIL).
Mais le Teknival se rapproche peu à peu, et la médiation n'a pas apporté de résultat probants. Le site du Camp du Ruchard, toujours en Touraine, n'a pas été retenu pour les autorités. Selon France Bleu Touraine, il devrait être organisé dans une autre région. De manière illégale, de nouveau. "Nous restons persuadés qu’il existe une voie de concertation qui permette aux sons et au public free d’avoir un événement qui leur corresponde dans un cadre acceptable pour les pouvoirs publics. Mais ce n’est pas cette année que nous pourrons le prouver !", complètent les responsables de Freeform.