Témoignages. De retour des JO de Paris 2024, les souvenirs inoubliables des bénévoles de la Croix-Rouge

Un rendez-vous avec l'Histoire : au Stade de France ou au Grand Palais, au stade nautique ou à la Tour Eiffel, les bénévoles de la Croix-Rouge française ont vécu les JO de Paris au plus près des compétitions. Au retour d'une mission inoubliable, quelques-uns d'entre eux nous partagent leurs meilleurs souvenirs.

Pas moins de 8000 volontaires de la Croix-Rouge de France, dont 5000 secouristes, se sont mobilisés pour assurer la couverture sanitaire des Jeux Olympiques. Compétitions officielles, cérémonies, fan zones, ces bénévoles, présents sur 700 dispositifs, ont assurément contribué au bon déroulement de cet évènement international.

"Nous avons été détachés 5 jours sur site, dont 3 au cœur du dispositif, explique Lucille Moreau, bénévole à la Croix-Rouge de Tours. La première journée au Stade de France, pour les épreuves de rugby à 7, puis au stade nautique de Vaires-sur-Marne, pour les entraînements de canoé et d'aviron. C'est une chance de participer à un tel évènement en tant que secouriste, d'être sur le terrain, près du public, au cœur d'une grande fête. Mon meilleur souvenir reste le Grand Palais, au bord des terrains, les escrimeurs descendant le grand escalier et les compétitions en direct. C'était vraiment génial !"

Au plus près de l'évènement, du public, mais aussi, mais aussi des plus grands sportifs de la planète :

"Moi ce que j'ai adoré, c'est la proximité avec les athlètes, déclare Mathis Junin, un autre bénévole, étudiant infirmier. On a vraiment cette chance d'être dans leur intimité, de les voir évoluer, à l'entraînement, ce qu'ils vivent entre eux et avec leur équipe, j'ai trouvé ça particulièrement intéressant."

"J'étais positionné à l'arrivée du triathlon, tout proche des athlètes, la médaillée d'or (Cassandre Beaugrand, NDLR) était à un mètre de moi, c'était plutôt impressionnant, relate, quant à lui, Alexis Lucas. Le cadre était magnifique, avec vue sur la Seine et la Tour Eiffel...et nous avions de très bonnes relations entre bénévoles."

Des échanges, des contacts avec les autres bénévoles, qui ont marqué ces 4 jeunes tourangeaux. Des souvenirs heureux, qu'ils évoquent comme s'il s'agissait de leurs meilleures vacances, oubliant presque qu'ils effectuaient une mission primordiale :

"J'en retiens quand même une intervention dans la Tour Eiffel, un cadre de travail assez exceptionnel, précise Paul Prouteau, secouriste bénévole et étudiant en médecine. Mais sinon, c’est surtout les relations avec les autres bénévoles. On travaillait en inter-associatif, on a rencontré des bénévoles de toute la France, on parlait de nos pratiques, on échangeait des anecdotes, des souvenirs. Il y avait une grande convivialité dans les moments entre nos missions de secours. Et un véritable esprit colonie de vacances dans l'internat où nous étions hébergés !"