Le Comité de défense de la gare SNCF d’Argenton-sur-Creuse rencontrait ce mardi le délégué interministériel François Philizot. Une réunion qui n'a pas suffit à rassurer pleinement le collectif, mobilisé pour l'augmentation des dessertes ferroviaires.
« On avance à pas de fourmis ». Certaines intonations trahissent la lassitude de Martine Irzenski, rentrée d'une rencontre ce mardi à Paris entre le Comité de défense de la gare SNCF d’Argenton-sur-Creuse, qu’elle préside, des élus locaux et le délégué interministériel François Philizot. Après notamment une pétition en ligne et une manifestation en septembre dernier, ce rendez-vous représentait une étape importante pour le collectif.
Ses membres réclament le rétablissement de trois dessertes supplémentaires d’Intercités en direction ou en provenance de Paris. L’objectif prioritaire du collectif, un train au départ de Paris aux environs de 19h30, est à présent sur la table. « On doit avoir une confirmation en janvier, souligne Martine Irzenski. On se reverra et ils doivent alors nous dire si c’est possible ou pas. Sur le principe, après avoir proposé un car, ils ont admis que ce serait possible. »
Mais concernant les deux autres dessertes réclamées - le matin et le soir en direction d’Argenton-sur-Creuse - la situation reste en suspens. Le collectif attend à présent une rencontre en préfecture. Annulée une première fois, elle devrait finalement avoir lieu le 10 décembre à midi. Une réunion publique est également organisée ce samedi. Elle doit permettre d'informer les habitants et déterminer les actions envisagées si le dialogue concernant le rétablissement des dessertes n’évolue pas d’ici le mois de janvier.