L'allocation de rentrée scolaire (ARS), versée depuis le 18 août, a été revalorisée suite à la crise sanitaire du covid-19. Voici tout ce qu'il faut savoir sur cette aide dédiée aux foyers les plus modestes.
L'allocation de rentrée scolaire est versée par l'Etat aux familles modestes quelque temps avant la rentrée. Accessible depuis le 18 août, l'allocation 2020 a été majorée de 100 euros afin d'aider les foyers à faire face aux conditions sanitaires.
Pour la rentrée 2020, l'ARS "peut être versée pour chaque enfant scolarisé né entre le 16 septembre 2002 et le 31 décembre 2014 inclus, et pour chaque enfant plus jeune déjà inscrit en CP", précise la Caisse des allocations familiales (CAF).
#RENTREE2020 #ARS L'allocation de rentrée scolaire est versée ce mardi 18 août à plus de 3 millions de familles.
— Ministère Éducation nationale, Jeunesse et Sports (@education_gouv) August 18, 2020
Cette année, elle est exceptionnellement revalorisée de 100€ par enfant pour tenir compte des conditions sanitaires et sociales particulières.https://t.co/O3eKLGfGpa
De 469 à 503 euros par enfant
Cette prime de rentrée scolaire versée par la CAF ou par la MSA (selon le régime auquel vous êtes affilié) vise à aider les familles touchant de faibles revenus. Elle permet de prendre en charge les différents frais liés à la rentrée scolaire. Pour chaque enfant, une famille peut recevoir entre 469 et 503 euros en fonction de leur âge et de ses ressources. Pour prétendre à une allocation de rentrée scolaire, il faut en effet justifier d'un revenu de moins de 25 093 euros pour un enfant unique, 30 884 euros pour deux enfants et 36 675 pour trois.Pour faire une demande d'allocation, la CAF indique qu'il est possible de télécharger un formulaire ici. Pour savoir à quel montant vous pouvez prétendre en fonction de votre situation, un simulateur est disponible en suivant ce lien.
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L'allocation de rentrée scolaire est versée à 3 millions de familles modestes, y compris en région Centre-Val de Loire. "Ça nous permet de faire les achats de fournitures scolaires, mais également les vêtements", témoigne Marie Makaouim, mère d'une famille nombreuse à Olivet, en banlieue d'Orléans. "Tout le monde grandit très vite, et rien que les paires de chaussures ça représente un budget assez important."
Retrouvez ci-dessous le reportage de T. Mbaka, Y Le Bloa et B. Biroud ou cliquez ici