Mercredi 19 mai débutera la seconde phase du déconfinement, notamment marquée par la réouverture des terrasses des bars et restaurants, et de plusieurs lieux culturels. Elle intervient dans un contexte favorable, les chiffres recensés par Santé Publique France se montrant encourageants.
Déconfinement, acte 2. Le mercredi 19 mai marque dans le calendrier fixé par le gouvernement une nouvelle étape dans ce que beaucoup appellent "le retour à la vie normale". A commencer par le retour dans les commerces jugés non-essentiels, et dans les restaurants et bars qui préparent la réouverture de leurs terrasses. Ces derniers établissements feront l'objet d'un protocole sanitaire strict : obligation de rester assis, 50% de leur capacité d'accueil habituelle sur des tables de six personnes maximum.
Le couvre-feu étant décalé à 21 heures à partir de demain, les français pourront également retrouver les salles de cinéma, elles aussi fermées depuis la fin du mois d'octobre. Chaque personne y sera séparée par deux fauteuils jusqu'au 8 juin, puis par un fauteuil jusqu'au 30 juin. Elles seront enfin remplies à 100%, à partir du 1er juillet. La consommation de boisson et d'alcool est, cependant, interdite jusqu'à nouvel ordre.
Des chiffres à la baisse dans tous les départements
A l'approche de ces nombreuses réouvertures, les critères sanitaires propres à la région Centre-Val de Loire sont en nette baisse depuis plus d'une semaine.
Plus aucun département ne dépasse le seuil d'alerte du taux d'incidence, fixé à 400 nouveaux cas de Covid-19 pour 100 000 habitants par le gouvernement. En Indre-et-Loire et dans le Loir-et-Cher, cette donnée a même baissé d'environ 60 points par rapport au lundi 11 mai (où, respectivement, étaient enregistrés 167,20 et 187,90 de taux d'incidence pour 100 000 habitants).
Au 26 avril, la tension hospitalière était supérieure à 100% dans l'Indre (130%), le Loir-et-Cher (150%), le Loiret (172%) et l'Eure-et-Loir (200%). Cela signifiait que les patients Covid-19 occupaient plus de lits de réanimation qu'il n'y en avait avant la crise sanitaire. Or aujourd'hui, on constate qu'il ne dépasse ce seuil que dans seulement deux départements : le Loiret, où l'on observe d'ailleurs une légère hausse (179%), et l'Eure-et-Loir (133%).
Face à l'accumulation de signaux positifs sur l'ensemble du territoire, le directeur général de la santé Jérôme Salomon jugeait chez nos confrères du JDD que la réouverture des établissements concernés arrivait au bon moment. Il met cependant en garde les citoyens tentés de se relâcher. "Il ne faut pas rater les derniers kilomètres".