Auteurs d'une entame de match complètement ratée, les Blésois ont manqué d'énergie et de lucidité en fin de rencontre pour s'imposer au Jeu de Paume face à Nancy (75-78).
L’ADA Blois peut avoir des regrets… Les Blésois, 15ème avant la rencontre, sur deux victoires consécutives face à Roanne et Pau, recevait la lanterne rouge Nancy sans victoires depuis trois matchs et qui n’avait plus gagné à l’extérieur depuis le 18 novembre 2022.
Une entame de match ratée
L'entame de match est catastrophique avec une défense bien trop laxiste. Trop peu d’agressivité dans la raquette et aux abords du cercle ont permis aux Nancéens de marquer de nombreux tirs à trois points. Mike Scott a porté Nancy avec 19 points.
Dans le deuxième quart-temps, les Blésois mettent les ingrédients qu’il faut. Une agressivité défensive retrouvée et des mouvements offensifs qui font mouche, enfin. Bruno Cingala Mata fait notamment beaucoup de bien dans la raquette (21-32 14ème). Poussé par son public, Blois fait son retard et revient dans la rencontre (25-37 17ème). Tyrus Battle (9pts) retrouve sa qualité de tirs à trois points par deux fois et Robert Johnson (16 points) permettent à leur équipe de revenir à 12 points de Nancy (30-42).
Énorme débauche d'énergie pour recoller en deuxième période
Le début du troisième quart est très équilibré où les deux équipes se rendent coup pour coup. Néanmoins, la dernière minute est totalement à l’avantage des Blésois où Tyran et Robert Johnson brillent pour recoller à quatre points de Nancy dans un Jeu de Paume chaud bouillant ! (52-56)
Sur leur lancée de leur fin de troisième quart, les Blésois prennent les devants pour la première fois du match grâce à Robert Johnson à trois points (57-56 32ème). Thomas Cornély, héros du dernier match à Pa, retrouve aussi de la réussite à trois points (12 pts) et permet à Blois de rester devant (73-70). En fin de match, les Blésois font les mauvais choix et manquent de lucidité, permettant à Nancy d’égaliser (75-75) puis de mettre fin aux espoirs blésois à 15 secondes de la fin (75-78).
"Un match ne peut pas se gagner en première période, mais il peut se perdre"
Après la rencontre, le meneur Timothé Vergiat fustigeait le premier quart-temps totalement raté : "On perd le match à cause de notre premier quart-temps, on ne peut pas encaisser 29 points". Un sentiment partagé par son coach Mickael Hay : "Un match ne peut pas se gagner en première période, mais il peut se perdre. On laisse échapper le match, on ne peut pas commencer comme ça".