Les réveillons du nouvel an sont l'occasion de partir en week-end pour prendre l'air. Dans la continuité d'un mois de décembre animé par la féérie des châteaux, Parisiens et touristes des départements voisins viennent chercher le calme et la beauté de la région Centre-Val de Loire. Exemple à Blois (Loir-et-Cher).
Depuis trois ans, c’est une tradition pour la famille Reb. Elle quitte l’Yonne où elle habite pour passer le 31 décembre dans un endroit qu’elle ne connait pas. Cette année, la Sologne et Blois (Loir-et-Cher) ont été choisis. "Le critère, c’est la distance, environ 2h/2h30 de route de chez nous. Pas besoin d’aller loin en France pour découvrir de très belles choses", explique Sébastien Reb.
Le programme du week-end de la famille était simple : visite du château de Cheverny le dimanche, "c’était magnifique" selon Stéphanie Reb. Découverte du centre historique de Blois le 1er janvier. Le midi, ce sera un bon restaurant. "C’est Papi et Mamie qui invitent !".
La magie des fêtes de fin d'année dans les châteaux du Val de Loire
Comme cette famille, ce sont surtout des touristes français des régions voisines qui arpentent la ville blésoise. Annie, venue d'Île-de-France, aime voyager au moment de passer à la nouvelle année. Le 31 décembre, elle a pu profiter du château de Chambord. "On voulait voir les décorations. Il y avait la magie, il y avait tout", se réjouit-telle.
Pour les Foucher, originaires d’Auxerre (Yonne), la magie était aussi au rendez-vous de leur réveillon. "C’était génial, au Château de Jallanges. Bon repas, belle soirée dansante. On avait une petite chambre d’hôtes à Vouvray", raconte Murielle. "On n’en trouve plus beaucoup des réveillons depuis le Covid. On voulait un dîner-spectacle avec soirée dansante dans un joli cadre", détaille Christian.
Le 1er janvier, une ville morte ?
Mais pour les professionnels, le 1er janvier reste marginal dans une saison touristique. C'est le seul jour, avec le 25 décembre, où le château royal de Blois reste portes closes et les dragons de la Maison de la magie sont privés de sortie. La majorité des restaurants de la ville sont fermés. Alors "le carnet de réservation s’est rempli rapidement", se réjouit Frédéric Dossetti, co-gérant du restaurant "Les Burgers d'Annie", ouvert le premier jour de l’année.
"Ça vaut le coup", assure-t-il. Ce jour-là, il propose un menu unique. La veille, une centaine de clients ont passé le réveillon de la Saint-Sylvestre dans cet établissement. Cette soirée vient terminer un très bon mois de décembre, qui représente entre 5 et 10 % du chiffre d’affaires de l’année pour ce restaurant.