A l'arrivée des pandas Huan Huan et Yuan Zi au ZooParc de Beauval en 2012, le nombre de visiteurs a augmenté. En effet ces animaux, prêtés par la Chine, ne sont visibles que dans 22 parcs zoologiques au monde. La naissance de jumeaux est donc synonyme de bonne nouvelle économique pour le parc.
Présent sur les affiches promotionnelles, dans les journaux... Impossible de manquer le couple de pandas, hébergé par le ZooParc de Beauval, dans le Loir-et-Cher. L'emballement s'amplifie avec l'heureuse nouvelle tombée le 26 juillet 2017 : la femelle Huan Huan est enceinte, et de jumeaux de surcroît.
Pandas et hausse de fréquentation
Le ZooParc de Beauval est le site touristique le plus visité de la région Centre-Val de Loire avec le château de Chambord. Il est également le seul parc de France à accueillir des pandas en provenance de la Chine. La fréquentation a logiquement augmenté dès l'arrivée du couple d'animaux en 2012.
« Quand les pandas sont arrivés, nous sommes passés de 600.000 à 1 million d’entrées » , précise Delphine Delord, directrice de la communication du parc. « Cette année, nous allons sans doute atteindre les 1,5 millions. »
Les temps ont bien changé depuis la création du parc, en 1980. À l'origine, il se consacrait exclusivement aux oiseaux. C'est en 1989, qu'il accueille ses premiers fauves et singes.
« Aujourd'hui, c’est un bonheur d’accueillir ces pandas car nous, en tant que parc zoologique, nous rentrons dans un club très fermé des 22 parcs au monde qui ont des pandas en dehors de la Chine », s'enthousiasme Delphine Delord.
Le prêt de panda, un acte diplomatique
En effet, seuls 22 parcs zoologiques au monde, dont 3 en Europe, ont l'opportunité d'accueillir des pandas en dehors de la Chine. Cet animal y est considéré comme un trésor national : ce prêt est donc le témoin des bonnes relations entre les deux pays. « Il est le symbole d'amitié entre la France et la Chine » résume Rodolphe Delord, le directeur du ZooParc de Beauval.
La naissance prochaine des jumeaux pandas pourrait donc être une aubaine économique pour le parc du Loir-et-Cher. Cependant, Delphine Delord reste méfiante.
« Il y a des zoos qui n’ont pas vu leur nombre d’entrées augmenter avec la naissance des bébés. Donc, oui, nous espérons que beaucoup plus de visiteurs viendront les voir mais ce n’est pas du tout assuré. »