Les vendanges ont débuté sur le Domaine National de Chambord... ce n'était pas arrivé depuis le 19e siècle ! Les premiers coups de sécateurs ont été donnés avec le pinot noir et le gamay.
C'est l'aboutissement d'un travail lancé en 2015 par le Domaine national de Chambord. Douze hectares de vigne ont été replantés. Principalement avec du pinot noir, du gamay et du sauvignon. Trois ans plus tard, l'heure des vendanges a sonné. Et elles se font manuellement "pour augmenter la qualité du vin que nous allons produire." explique Pascal Thévard responsable du projet. "Ce n'est pas dans la tradition de Chambord de faire du vin et donc nous mettons tous les moyens pour réaliser une bonne cuvée . " ajoute-t-il. Et cette recherche de l'excellence a consisté entre autres à faire appel au savoir-faire de Henry Marionnet, spécialiste des cépages anciens et du vin naturel.
Un cépage ancien de romorantin
Au 18e siècle, c'est attesté, le château de Chambord possédait encore une vigne rapporte le site Terres du vin. "Elle a pu s’étendre jusqu’à 36 hectares, mais a disparu le siècle suivant, emportée par le phylloxera". Le vignoble était composé de romorantin, un cépage très apprécié de François Ier. L'actuel domaine de Chambord en a planté 4 hectares. Ils seront récoltés dans la semaine. Pour la mise en bouteille, il faut maintenant attendre mars 2019. Une cuvée qui marquera les 500 ans du château royal. ►reportage à Chambord (10 septembre 2018)