A Lorris, dans le Loiret, le musée de la résistance et de la déportation consacre, depuis le 14 juillet et jusqu'au 31 août, l'exposition "Toutes les couleurs de la liberté, la Résistance vue par la bande dessinée 1944-1949".
Des tracts de contre-propagande, des dessins distribués sous le manteau caricaturant les Allemands ou encore des bandes dessinées à la gloire de la Résistance. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le résistant n'était pas seulement celui qui prenait les armes. Il utilisait aussi un stylo ou un crayon.
Le musée de la résistance et de la déportation à Lorris, dans le Loiret, accueille depuis le 14 juillet et jusqu'au 31 août l'exposition "Toutes les couleurs de la liberté, la Résistance vue par la bande dessinée 1944-1949".
"L'intérêt de cette exposition est de contextualiser le résistant en dehors des écrits et des vidéos. De montrer par le dessin, un mode artistique qui était accessible à tout le monde, quel rôle occupait le résistant à l'époque", explique Arnaud Blond, chargé des collections-médiateur culturel du musée Lorris.
Des symboles de la Libération
Au cours de la visite, on y apprend que la figure du résistant était représenté dans les bandes dessinées. Mais également, de quelle façon ce personnage historique était perçu au cours du conflit mondial.Certains personnages de BD sont devenus des symboles de la Libération, comme ceux de la plus célèbre œuvre du dessinateur Calvo (1892-1957), La bête est morte !, paru en 1944. A travers cette satire animalière où les personnages sont des animaux anthropomorphes, le dessinateur français raconte l'histoire de la seconde guerre mondiale où les résistants sont représentés par des lapins et les Allemands par des loups.
"Calvo rédige cette oeuvre pendant la Seconde Guerre mondiale et explicite, sur le moment même, comment fonctionne processus de création d'un tel conflit, alors même que les évènements sont en cours", éclaire Arnaud Blond.
L'exhibition montre également le matériel utilisé par les auteurs. De quoi s'imaginer un peu mieux les conditions dans lesquelles ont été réalisées ses planches
Pour voir ou revoir le reportage de nos journalistes Elsa Cadier et Jean Christophe Raczy sur le sujet :