Trois Orléanais âgés de 20 à 25 ans étaient présentés à la justice ce vendredi 9 avril pour avoir organisé une soirée clandestine réunissant plus de cent personnes dans une location à La Ferté-Saint-Aubin (Loiret) dans la nuit du 3 au 4 avril dernier. Ils seront jugés le 19 mai prochain.
"Ils avaient tout prévu : guirlandes lumineuses, spots, enceintes... une vraie boîte de nuit clandestine !" Quand les gendarmes sont appelés dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 avril pour tapage nocturne, ils ne s'attendaient pas à une telle découverte.
Trois Orléanais âgés de 20 à 25 ans comparaissaient ce vendredi 9 avril devant le tribunal correctionnel d’Orléans. Il leur est reproché d'avoir organisé illégalement une fête clandestine d'une centaine de personnes, dont des mineurs, dans une maison à La Ferté-Saint-Saint-Aubin (près d'Orléans) lors du weekend de Pâques.
Les convives étaient entassés et aucun d'entre eux ne respectaient les gestes barrières.
Après avoir loué l'habitation sur un site de location en ligne et s'être assuré que le propriétaire est absent, les organisateurs ont élaboré un système bien rodé : communication sur les réseaux sociaux, droit d'entrée à 10 euros, forfaits boissons et locations de chicha.
Selon les gendarmes présent lors de l'interpellation, la maison n'était pas dimensionnée pour accueillir autant de monde : "les convives étaient entassés et aucun d'entre eux ne respectaient les gestes barrières", ont précisé les agents. Des dégradations ont également été constatées dans l'habitation.
Jugement le 19 mai
Au total, 33 personnes ont été verbalisées (135 euros d'amende) pour non respect des règles du confinement et les trois organisateurs ont été placés en garde à vue. Présentés devant les juges ce vendredi 9 avril, ils sont notamment poursuivis pour mise en danger d'autrui, dégradation volontaire du bien d'autrui, exécution d'un travail dissimulé et établissement d'un débit de boissons temporaire sans autorisation municipale.
Ayant demandé un délai pour préparer leur défense, les trois jeunes seront jugés le 19 mai prochain et sont pour l'heure placés sous contrôle judiciaire. Il leur est interdit de communiquer entre eux et avec les participants de la fête, de se rendre à La Ferté-Saint-Aubin, d’organiser des soirées et doivent également pointer une fois par semaine à la gendarmerie ou dans le commissariat de leur commune.