Gien : un gendarme retrouvé mort dans sa caserne, la thèse du suicide privilégiée

Dans l'après-midi du 31 mars, des gendarmes de Gien (Loiret) ont retrouvé le corps sans vie d’un de leurs collègues, dans les locaux de la brigade. Le sous-officier de 50 ans se serait suicidé avec son arme de service.

Le procureur de la République de Montargis a confirmé cette information, vendredi 1er avril en milieu de soirée : un gendarme âgé de 50 ans a bien été retrouvé mort au sein de la caserne de Gien.  

Ce sont ses collègues qui l’ont retrouvé sans vie dans son bureau jeudi 31 mars, aux alentours de 16h30. « Une blessure par arme à feu a été relevée au niveau de sa tête et son arme de service a été retrouvée à ses pieds », précise le procureur Loïc Abrial dans un communiqué.  

Thèse du suicide privilégiée

Ce dernier a donc ouvert une enquête pour en savoir plus sur les causes du décès, et les investigations ont été confiées à la brigade des recherches de la gendarmerie de Montargis.  

D’après les constatations effectuées par un médecin légiste et des techniciens en investigation criminelle, le sous-officier se serait donné la mort par « un tir d’arme à feu ». 

« A ce stade de l’enquête, l’intervention d’un tiers n’est pas suspectée, ajoute le procureur de la République. Des examens médico-légaux complémentaires seront diligentés pour confirmer » la thèse du suicide.    

Deux suicides l'an dernier

Ce n’est pas le première fois que des membres des forces de l’ordre du Loiret se donnent la mort. Fin décembre 2021, un élève gendarme avait mis fin à ses jours à la caserne du Malesherbois.

Quatre mois plus tôt, c’était un CRS de Saran qui s’était tué avec son arme de service alors qu’il était en mission à Perpignan. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité