Suicide du prêtre de Gien dans le Loiret : ce que l'on sait

Pierre-Yves Fumery, prêtre de Gien s'est suicidé samedi dans son appartement au presbytère. Il faisait l'objet d'une enquête pour suspicion d'agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans. Plusieurs personnes avaient dénoncé un comportement "inapproprié" vis à vis d'adolescentes

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" Des attitudes pas ajustées" c'est en ces termes que Mgr Blaquart qualifiait ce matin le comportement du prêtre Pierre-Yves Fumery, qui s'est suicidé ce samedi 20 octobre. L'homme de 38 ans s'est pendu dans son appartement au presbytère. Une personnalité "fragile" qui traversait une période "compliquée". De fait, il était visé par une enquête menée par les services sociaux et la gendarmerie à la suite de plusieurs témoignages. Il était soupçonné d'agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans. La procédure n'avait pas révélé d'infractions pénales. 



3 personnes ont signalé le comportement du jeune prêtre à la Cellule "Ecoute des Blessures" le 7 septembre. Le service a été mis en place à la suite de plusieurs affaires de pédophilie au sein du diocèse du Loiret. Pierre-Yves Fumery était particulièrement proche d'une adolescente de 13 ans. Une jeune fille avec qui il faisait régulièrement de longs trajets en voiture et qu'il n'hésitait pas à prendre dans ses bras.
 


Le comportement du prêtre relevait-il d'une agression sexuelle ? Lors de la conférence de presse qu'il a donnée ce matin, l'évêque d'Orléans, Jacques Blaquart n'a jamais prononcé le mot. Pas plus qu'il n'a pas parlé de pédophilie. Il a évoqué une "zone grise" et répété à plusieurs reprises que son comportement n'était pas "approprié", "pas ajusté". Et que plusieurs personnes avait mis en garde le prêtre.

Sur la base des  témoignages une enquête avait été ouverte le 21 septembre dernier. Le prêtre de Gien avait alors quitté temporairement ses fonctions avant de revenir début octobre. Les gendarmes l'avaient entendu en tant que témoin dans le cadre de cette enquête préliminaire. Le procureur de Montargis Loïc Abrial confirme ce soir que cette enquête était sur le point de se clôturer sans donner lieu à des poursuites. Aucune infraction pénale n'a été révélée au cours des investigations. 
 



 

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