La députée du Loiret, Stéphanie Rist, refuse un poste de ministre dans le futur gouvernement de Michel Barnier

La députée Renaissance du Loiret a été approchée par le Premier Ministre pour intégrer son futur gouvernement. Elle a dû décliner l'offre faute de remplaçant. Son suppléant a, en effet, refusé d'endosser le rôle de député.

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C'est une information révélée par nos confrères de la République du Centre. La députée de la 1ère circonscription du Loiret, Stéphanie Rist, a été contactée jeudi 19 septembre par le Premier Ministre pour intégrer le futur gouvernement. Michel Barnier lui a proposé le poste de ministre aux personnes âgées et handicapées au sein du ministère des solidarités. "Comme mon nom circulait, j'avais déjà interrogé mon suppléant quelques jours avant pour savoir ce que je devais répondre si jamais j'étais contactée", relate-t-elle.

Lorsqu'un député intègre le gouvernement, c'est en effet son suppléant qui prend sa suite à la députation. Mais celui de Stéphanie Rist, Stéphane Chouin, le maire de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, refuse de prendre la relève à l'Assemblée nationale. "Quand le suppléant ne souhaite pas être député, vous ne pouvez pas accepter le poste ou alors vous provoquez des élections précipitées", explique Stéphanie Rist, qui n'envisage pas de recourir à cette dernière option.

"Le moment n'est pas très facile, ni pour lui ni pour moi"

La députée du Loiret a donc dû refuser la proposition, non sans déception. "Quand vous travaillez, quand vous êtes élue, vous avez envie de servir le pays et d'agir encore plus qu'en étant députée. Et le poste de ministre permet d'agir plus. Je vais continuer d'agir en tant que députée sur les sujets qui me tiennent à cœur, mais c'est sûr que ce n'est pas si facile de refuser".

Contacté afin de comprendre ses réticences à embrasser une carrière de député, Stéphane Chouin n'a, pour l'heure, pas répondu à nos sollicitations. Stéphanie Rist, elle, évoque "des raisons personnelles".

Pour autant, elle affirme ne pas lui en vouloir. "Nos rapports ne sont pas tendus, même si c'est compliqué.", consent-elle, arguant qu'il faut "respecter les choix des uns et des autres." "Le moment n'est pas très facile, ni pour lui ni pour moi. Mais je pense que dans la vie, si les choses ne se font pas c'est qu'il y aura mieux après. Je prends toujours les choses assez positivement", conclut-elle.

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