Souffrant de troubles psychiatriques, l'homme mis en cause dans l'attaque au couteau d'un policier à Paris et dans un meurtre à Courbevoie a été identifié par sa famille, résidant près de Montargis dans le Loiret.
On en sait un peu plus sur l'homme qui aurait gravement blessé un policier ce 18 juillet près des Champs-Élysées à Paris. Le suspect, gravement touché par balle, a succombé à ses blessures.
Il est également soupçonné d'avoir commis un meurtre à Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, une heure plus tôt, selon le parquet de Nanterre. Le tribunal judiciaire de Paris a pour sa part ouvert une enquête pour "tentative de meurtre sur fonctionnaire de police".
Un meurtre à Courbevoie, où squattait le Loirétain
Selon des sources policières, les forces de l'ordre ont été appellées vers 18h20 au 3e étage de cet immeuble de Courbevoie. Les policiers découvrent une victime inconsciente, ayant reçu deux coups de couteau, et rapidement déclarée décédée. Un homme, qui pourrait être le même que l'auteur du coup de couteau contre un policier à Paris une heure plus tard, s'enfuit en deux-roues.
Au lendemain de ces faits, une famille de l'agglomération de Montargis, dans le Loiret, s'est manifestée auprès de la police, ont encore appris France 2 et France 3. Selon cette famille, qui a remis photo et nom aux policiers, leur fils avait fugué du domicile familial et squattait l'immeuble où s'est produit le meurtre. Par le passé, l'homme avait déjà fugué d'un hôpital psychiatrique du département.
Les jours du policier ne sont plus en danger
Le policier blessé avait été appelé par un agent de sécurité privée d'une boutique Louis Vuitton, dans le 8e arrondissement de Paris, qui signalait la présence d'un individu armé d'un couteau dans le magasin.
Le policier blessé, touché "à la nuque, près des cervicales", est en "urgence absolue mais ses jours ne sont pas en danger", a assuré ce 18 juillet dans la soirée le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez. Selon une source policière citée par l'AFP, l'agresseur était de nationalité sénégalaise et "connu des services de police".
Cette attaque s'est produite à huit jours de l'ouverture des Jeux olympiques, pour lesquels quelque 35 000 policiers et gendarmes et 18 000 militaires français seront mobilisés en moyenne chaque jour.
Article écrit avec Hugo Puffeney.
