L'appel du maintien en détention de Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, est examiné ce jeudi 27 octobre, à Paris. La décision sur sa demande de libération sera rendue le 24 novembre
L'appel du maintien en détention de Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de réclusion pour le meurtre de son mari violent est examiné ce jeudi 27 octobre à Paris. Le 12 août dernier, le tribunal d'application des peines de Melun (Seine-et-Marne) avait rejeté sa demande de libération conditionnelle avec placement sous surveillance électronique de la prévenue alors que le parquet avait pris des réquisitions favorables. Jacqueline Sauvage saura le 24 novembre si la cour d'appel de Paris lui accorde une libération conditionnelle, ont annoncé ce jeudi ses avocates.
Un rappel des faits
Jacqueline Sauvage, 68 ans, a été condamnée à deux reprises à 10 ans de prison ferme, une première fois par la cour d'assises du Loiret, en octobre 2014, et une seconde fois par celle du Loir-et-Cher en décembre 2015. Elle a été reconnue coupable, en première instance comme en appel, d'avoir tué son mari de trois coups de fusil dans le dos en 2012, après 47 ans d'enfer conjugal.
Sollicité par ses filles et de nombreux élus et personnalité, le chef de l'État lui a accordé le 31 janvier une grâce "partielle", notamment sur la période de sûreté, ce qui a permis à Jacqueline Sauvage de présenter rapidement une demande de libération conditionnelle.
Si la cour d'appel de Paris ne lui accorde pas une libération anticipée, Jacqueline Sauvage, actuellement incarcérée à la prison de Réau (Seine-et-Marne), devrait sortir en 2018, à la faveur des réductions de peine automatiques.